L’année 2025 marque la première saison complète pour Mathieu Kingsbury derrière le volant de la Chevrolet No. 9 Duroking / BFL Canada. Entrepreneur et pilote automobile, Kingsbury carbure à la performance en affaires comme en course automobile.
Un parcours atypique
Kingsbury débute en course automobile en 2016, à l’Autodrome St-Eustache, en Sportsman. Il poursuit ensuite en Late Model Sportsman (LMS) aux États-Unis. Contrairement à plusieurs de ses pairs, il n’a pas évolué en karting mais a plutôt développé de solides bases mécaniques et une capacité d’adaptation qui lui ont permis de progresser rapidement. En 2021, il a remporté deux championnats LMS.
Il fait ses débuts dans la série NASCAR Canada en 2019 de façon ponctuelle. Cette année, il choisit de se consacrer pleinement au championnat. « Quand on sélectionne seulement certaines courses, c’est plus difficile d’être constant. Cette année, je consacre toute mon énergie aux courses NASCAR Canada », a-t-il expliqué.
Entre son entreprise, sa vie de famille et les exigences de la course, Kingsbury mise sur une préparation structurée. Le propriétaire de l’équipe Innovation Autosport se pratique notamment avec d’autres pilotes et observe attentivement les performances de ses pairs. Il prend le temps de se familiariser avec les circuits, notamment routiers, qui représentent pour lui un terrain d’apprentissage.
Selon lui, son expérience d’entrepreneur l’aide à gérer la pression : « En affaires comme en course, il faut prendre des décisions rapidement. Ça m’aide à rester calme et à gérer le stress avec confiance. »
Un style de conduite déterminé
Sur les circuits ovales, Kingsbury se sent dans son élément. Il décrit son style comme déterminé, parfois agressif, mais toujours stratégique. Il vise à performer sans négliger la qualité offerte aux amateurs de course.
Parmi les circuits au calendrier, l’Autodrome Chaudière occupe une place importante dans son parcours. Il y a remporté des victoires et mené de nombreuses batailles en LMS, notamment face à des pilotes bien établis. « Mon objectif pour Chaudière cette année, c’est un top 5, ou mieux », dit-il.
Des ambitions claires
Kingsbury se donne deux à trois ans pour se positionner régulièrement à l’avant du peloton. S’il vise la victoire sur ovale dès cette saison, il continuera d’acquérir de l’expérience sur les circuits routiers. Il espère un jour courir à Martinsville en NASCAR ou à Pensacola, en Floride, en Super Late Model.